Août 1961, la guerre froide oppose front à front les pays communistes du bloc de l'est regroupés derrière l'Union soviétique et les pays d'occident ayant emboités le pays aux Etats-Unis. Occupée par les Etats de deux blocs jadis alliés (lors de la Seconde guerre mondiale), Berlin en Allemagne est l'un des points de tension. Au motif qu'elle doit protéger la population de "la gangrène capitaliste", dans la nuit du 12 au 13 août 1961 l'armée de la République démocratique allemande (RDA) érige un mur - surnommé plus tard "le mur de la honte-, qui sépare la ville en deux (Photo Twitter : la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989)
En fait, la RDA voulait arrêter l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). Le mur de la honte ne cessera d'être renforcé au cours des prochains mois. Il devient une frontière fortifiée composée de deux murs de quatre mètres de haut, de 302 miradors et dispositifs d'alarme, de 14 000 gardes, de 600 chiens et des barbelés.
Pendant les 28 ans où ce mur restera en place des miliers très nombreux habitants de l'est ont tenté de le franchir pour rejoindre l'ouest " "le camp de la liberté". Beaucoup – leur nombre n'a jamais été déterminé -, ont perdu la vie dans ces tentatives d'évasion.
Les gardes-frontière est-allemands et les soldats soviétiques qui surveillaient le mur avaient pour consigne de tirer à vue sur les fugitifs.
L'affaiblissement de l'URSS, la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'est provoquent la chute du Mur de la honte, le 9 novembre 1989.
12 août 1961 La RDA commence à dresser un mur de béton sur la ligne qui sépare Berlin https://t.co/HTo9h6vXA0 pic.twitter.com/cb37efwyhD
— Philippe Paradis (@Philippe2307) 12 août 2016
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