Jonathan Rivière affirme qu'il va devoir licencier 29 employés, faute d'accord avec la GTOI concernant la livraison d'andains sur le chantier de la NRL. Le transporteur explique ce vendredi 9 septembre qu'il va "entamer des démarches pour porter l'affaire devant les tribunaux", mais il n'exclut pas que ses employés "bouchent la route du littoral la semaine prochaine". Pour le moment, l'entrepreneur n'a reçu aucun soutien de la part des autres transporteurs de l'île.
Il avait "les larmes aux yeux", hier soir, à l'issue d'une nouvelle journée d'action, menée à la plateforme de pesage du Port, à la Zac 2000. Dans un post publié sur son profil Facebook, le transporteur, en conflit avec la GTOI (membre du groupement attributaire du marché de la NRL, ndlr) depuis près d'une semaine, affirmait devoir licencier 29 personnes dans les prochaines semaines.
"J'en suis déjà à 50 licenciements depuis le début de l'année. Il y a un refus de dialogue et un refus de réceptionner mes roches, qui sont au prix du marché, prétend Jonathan Rivière. S'ils ne prennent plus mes roches, je n'ai plus de client, donc je vais devoir licencier la totalité de mes employés, dont des personnes qui étaient en contrat d'apprentissage." A l'issue de ces licenciements, "il ne restera que deux personnes, pour s'occuper de la comptabilité et de l'administratif", détaille le patron.
Hier, 24 de ses employés se sont rendus dans les bureaux de la GTOI, à la Zac 2000, mais les discussions, particulièrement tendues, n'ont pas permis d'aboutir à un accord, selon l'entrepreneur. Vendredi, la GTOI aurait proposé un protocole d'accord auquel Jonathan Rivière aurait voulu apporter des modifications.
"A partir de là, le dialogue a été rompu et ils m'ont informé qu'ils refuseraient mes livraisons, rapporte l'entrepreneur. Mais selon le contrat que j'ai avec GTOI, je dois livrer 2500 tonnes par semaine, soit environ 500 tonnes par jour. J'ai fait constater à un huissier qu'ils refusaient maintenant de réceptionner mes roches. Je ne vais pas me laisser faire".
Boucher la route, pour être "écouté"
C'est d'ailleurs sans détour qu'il évoque une action de ses employés, pour bloquer la route du littoral. "Ce matin, ils voulaient déjà faire un blocage et j'ai réussi à les dissuader. Je leur ai demandé d'aller faire la remise en état des terrains agricoles sur lesquels on travaille. Mais une fois que ce sera fait, ils n'excluent pas de manifester la semaine prochaine, et de "boucher l'entrée de la route du littoral. Quitte à laisser mes employés tourner virer pendant que je les paye...autant qu'ils fassent une action, comme ça les autorités seront bien obligées de nous écouter", s'énerve-t-il.
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Je n'arrive plus à payer mon crédit, bon, eh bien je vais aller bloquer le chemin devant la case!
Foutage de gueule!
Attends,...2 secondes....Ça y est....J'ai versé ma petite larme !...
Té jonathan ben ou ça y lé Dado, Didier, Lacouture, joseph, Michel,.Paul... tout ça de mounn ou la soutenu financièrement et politiquement pendant zot campagne.. OKI na pu kamarades????
Ohhhhhh Riviere si tu as du slip Va devant la région comme tes copains Caroupaye et Mongin Et oubli pas les camions
Non non non vous faîtes fausse route ! Allez bloquer la Région et surtout le Moca pour les empêcher de faire des galas et se remplir la panse au frais des réunionnais...
là ça aura de la gueule et on viendra vous soutenir sil le faut !