[PHOTOS - VIDÉO] Le ministre de l'Intérieur s'envole pour Mayotte demain (actualisé à 17h24)

Bruno Le Roux au Port : mangues et ananas pour terminer la visite

  • Publié le 3 mars 2017 à 16:30

Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur, entame ce vendredi matin 3 mars 2017, une visite officielle d'un peu plus d'une journée. Rencontre avec le groupe de dialogue interreligieux, visite de terrain avec la police et les gendarmes, échanges avec les services de sécurité... le programme de sa visite éclair est chargé.

17h32 : Bruno Le Roux a quitté la commune du Port et achève ainsi son séjour officiel de l'île. Il quitte La réunion ce samedi pour assurer sa visite à Mayotte.

17h17 : La visite des commerces de la ville du Port se poursuit. Le ministre s'arrête sur un stand de fruits. Il déguste des morceaux de mangues et d'ananas "les meilleurs de La Réunion" lui affirme Paulette Lacpatia

17h00 : le ministre rencontre les commerçants de la ville du Port et se dirige vers les locaux désaffectés de l'ancienne gendarmerie, où il existe un projet de réhabilitation et d'implantation d'un nouveau commissariat. Les locaux de celui existant situé au rond point du banian, sont aujourd'hui vétustes.

16 heures 50 : le ministre va saluer le conseil municipal du Port à la mairie. En l'absence du maire, Olivier Hoarau actuellement hors département, c'est la premier adjointe Paulette Lacpatia qui l'accueille. Avec plusieurs élus portois elle l'accompagne ensuite dans le centre-ville.

 

16h50 : "La police, la gendarmerie, c'est un pilier de notre république" martèle Bruno Le Roux, questionné par Imaz Press Réunion. Il demande aux concitoyens le "respect" et un "signe de soutien", car la "tâche des policiers" doit faire face à une "crise". Surtout sur le "problème de sécurité routière, particulièrement prégnant ici".

 

 

16h42 : Les syndicats à l'entrée du commissariat interpellent le ministre de l'intérieur sur le manque d'effectif : auront-ils les 15 renforts demandés ? Une brigade de nuit de la compagnie départementale d'intervention comptant 12 postes va être mise en place prochainement.

16h32 : Bruno Le Roux vient d'arriver au commissariat du Port.

 

 

Il s'entretient d'abord avec Jean-François Lebon, directeur départemental de la sécurité publique de La Réunion avant d'entamer sa visite. "La difficulté de ce commissariat, c'est que c'est un site particulièrement dégradé" l'avertit Jean-François Lebon.

 

 

 

Le ministre de l'intérieur commence son tour du site. Pour rappel, les syndicats de police réclament la rénovation voire la reconstruction de ces locaux, vétustes depuis plusieurs années.

 

 

 

16 heures 20 : Bruno Le Roux est maintenant dans l'ouest. Après Saint-Gilles Les Bains, il se dirige maintenant vers le commissariat du Port.

12 heures 50 : "Vous êtes la voix et le visage de la République" dit-il à propos des Réunionnais. "Nous n'en avons pas fini avec ce que les Outre-mer peuvent apporter à la France (...) vous êtes une composante essentielle, un formidable atout pour notre pays" continue Bruno Le Roux dans son discours.

Le ministre annonce aussi l'ouverture du 1er CERT (Centre d'expertise et de ressources titres) de La Réunion dès le 28 mars. Ce centre situé à Saint-Denis sera chargé du traitement des cartes nationales d'identité et des passeports.

12 heures 34 : "La Réunion peut se trouver dans un autre hémisphère que Paris, elle n'en est pas moins intégrée dans une dynamique de modernisation... Les DOM sont des territoires de la République à part entière... Les bonnes idées n'attendent pas l'impulsion de Paris" exprime le ministre de l'intérieur.

12 heures 30 : le ministre débute, en présence du Préfet de La Réunion, son discours.

 

 

11 heures 40 : Le préfet Dominique Sorain fait visiter les services de la précture au ministre

11 heures 35 : Bruno Le Roux s'exprime devant la presse. "Le dialogue tel qu'il est noué ici peut apporter beaucoup à notre démocratie" dit-il. Interrogé sur la radicalisation il déclare : "nous sommes en permanence à la recherche de processus permettant d'identifier les personnes qui se radicalisent. Il faut avoir des réflexions communes (...) L'idéologie des radicalisés ne représente pas l'islame". A propos de la centaine de fichés S répertoriés à La Réunion, le ministre souligne "il faut faire un travail d'individualisation" car toutes les personnes signalées ne présentent pas le même degré de dangerosité.

11 heures 30 : la rencontre avec les religieux est terminée. "Rencontrer le groupe de dialogue interreligieux, une spécificité de La Réunion, était une nécessité pour moi" commente le ministre de l'Intérieur.

 

10 heures 20 : le ministre de l'Intérieur entame son entretien avec le groupe de dialogue interreligieux. La presse est autorisée à réaliser des images au début de la rencontre, mais pas à assister aux échanges.

 

 

10 heures 15 : une dizaine de membres du collectif les Révoltés 974 est rassemblée devant la préfecture. Les manifestants veulent attirer l'attention du ministre sur "la corruption à La Réunion".

Ils espèrent que Bruno Le Roux viendra les voir à sa sortie de la préfecture.

 

 

Pour rappel : Au cours de cette visite les syndicats policiers veulent attirer l'attention du ministrere sur trois revendications  majeures

- Un état des lieux des effectifs

Le premier dossier sur lequel les syndicats comptent interpeller le ministre, c'est le manque d'effectifs sur le département. Jean-Pierre Lauret, secrétaire général d'UNSA Police estime qu'un véritable état des lieux est nécessaire pour aborder la question. "Il y a même des difficultés dans les services judiciaires, asphyxiés par la procédure pénale de plus en plus exigeante" se désole t-il en indiquant que le procureur Eric Tuffery avait déjà fait part de son inquiétude à ce sujet.

Même son de cloche du côté d'Alliance Police Nationale. "On espère que sa visite ne sera pas une viste de courtoisie" glisse le secrétaire départemental Idriss Rangassamy. En précisant que son syndicat a d'ores et déjà demandé un renfort d'une quinzaine d'effectifs pour la création d'une cellule de nuit, "qui viendrait renforcer les différents commissariats de l'île".

- La création d'une antenne de la police aux frontières au Port

Cette revendication provient du syndicat d'Alliance Police Nationale, qui juge essentielle l'installation d'une police aux frontières au Port-Est de La Réunion : "de plus en plus de croisiéristes débarquent sur l'île, tout cela sans contrôle !". Idriss Rangassamy pointe une "urgence" face aux entrées et sorties du territoire. Ainsi, les passagers en partance pour ou arrivant de Maurice devraient systématiquement se faire contrôler leurs papiers. "Pourquoi ça serait différent si on prend le bateau ?" s'interroge le secrétaire départemental en mettant en avant le nombre de fichés S que compte le département réunionnais, soit une centaine de personnes.

Une liaison maritime vers l'île Maurice devrait prochainement voir le jour.

- Un nouveau commissariat au Port

Bernard Cazeneuve avait déjà été interpellé sur ce dossier brûlant, lors de sa visite sur l'île en 2014 : le commissariat du Port. Laissé dans un état préoccupant, le bâtiment a bien besoin d'un bon coup de neuf. Voire carrément d'une reconstruction, estime Jean Pierre Lauret d'Unsa Police.

mp/mb/www.ipreunion.com, vendredi 3 mars 2017 à 10 heures 20 (actualisé en direct)

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3 Commentaires
bayoune
bayoune
7 ans

Effectivement le ministre semblait bien pressé, il n'a pas eu le temps d'entendre les manifestants du Comité des Révoltés du 974.
Les grosses huiles du système ont été reçu par le grand chef blanc de passage dans la colonie. Pour protester contre les injustices à la Réunion, contre les procès truqués, inexistant pour certains comme évoqué par Salim Mousagee, le ministre n'a pas eu le temps de les entendre, en cul serrés, les grosses huiles recus, les Monsignor Aubry, enfin tout le Comité Interreligieux ne se sont même pas demandés sur ce qui se passait et venus s'informer sur cette manif devant la préfecture. Les "sans dents" ne les intéressent pas ces messieurs de la haute. Par contre, les sbires se sont permis de bousculer la présidente du "Comité Révoltés du 974" qui s'est vue prendre brutalement par le cou, et jetée par terre par un policier français. Merci la police française, ainsi sont traités les sujets qui veulent se faire entendre. Non, elle n'a pas eu droit à la matraque accidentelle comme Théo à Aulnay..

Ferdinand
Ferdinand
7 ans

Quel talent ce photographe d'Imaz Press !!!!! Un artiste, que dis-je, un maître, bref un véritable bonheur sans cesse renouvelé ! (Message transmis au photographe qui en est devenu tout rouge de confusion, ce grand timide ^^ webmaster ipreunion.com)

Jolaracaille
Jolaracaille
7 ans

On dit quoi ? Merci Bwana ! Nous y'en être fiers d'être la voix et le visage de la République !!!