Tribune libre du SNALC suite à la fusillade de Grasse

"Des caméras et des portiques de sécurité dans les lycées et collèges"

  • Publié le 17 mars 2017 à 12:44

Ce jeudi 16 mars 2017, une fusillade s'est produite au sein d'un lycée situé dans les Alpes-Maritimes, à Grasse. Le SNALC (Syndicat national des lycées et collèges) de La Réunion tient à affirmer son soutien au chef d'établissement - blessé lors de l'attaque - ainsi qu'aux fonctionnaires et aux élèves. Selon le syndicat, il est essentiel de placer "des caméras et des portiques de sécurité" dans les lycées et collèges. Nous publions l'intégralité de leur communiqué ci-dessous.

Le SNALC/FGAF  tient à porter son soutien au Chef d'Etablissement, aux professeurs et aux élèves victimes de la fusillade du lycée Alexis de Toqueville à Grasse. Le SNALC dénonce fermement ce genre d'actes qui porte atteinte aux fonctionnaires et aux élèves qui devraient être protégés des violences pour travailler dans la sérénité nécessaire à l'apprentissage des savoirs.

Le SNALC demande que des caméras et des portiques de sécurité soient mis en place dans les lycées et collèges qui le demandent pour sanctuariser ces lieux qui ne peuvent souffrir de telles attaques. Comment peut-on refonder l'Ecole si elle est ouverte à  tous les vents et permet, comme c'est le cas dans ce lycée, à des individus mal intentionnés de mettre en danger la sécurité des personnels et élèves qui y travaillent. Il faut dorénavant agir et donner les moyens aux établissements scolaires de se protéger. Les sanctions doivent être fermes, les cas de rejet détectés très tôt et traités par un suivi et des interventions.  L'Ecole ne peut être ouverte et il est temps de sortir de l'ornière qui prétend faire entrer la société dans l'Ecole. Cette dernière a son fonctionnement et doit pouvoir selon ses besoins et les conditions de sécurité agir avec les éléments extérieurs de la société de façon encadrée et protégée. Le SNALC demande à l'Etat de protéger ses fonctionnaires comme il se doit.

Redonner à cette institution sa grandeur, la protéger, mettre au centre les savoirs et l'autorité sont des défis que notre République doit relever. Après les discours sur la nécessité de faire vivre les valeurs républicaines au sein de l'Ecole, force est de constater que rien de probant n'a été fait. Il est temps de passer aux actes.

Lors de son 33ème congrès académique qui se tiendra le mardi 28 mars à l'université de St Denis, amphi 550, le SNALC fera un point avec ses participants sur l'état des violences scolaires dans notre académie.

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