[VIDEO] Une cellule policière de sûreté préconise des méthodes pour éviter vols et intrusions

Commerçants inquiets ou victimes de casses ? La police peut vous conseiller !

  • Publié le 28 mars 2017 à 02:00

Depuis le 1er mars 2017, une cellule de sûreté a vu le jour à la DDSP (Direction départementale de la sécurité publique) de La Réunion. Elle s'adresse aux commerces ou établissements publics souhaitant se prémunir de toute intrusion. Son rôle : préconiser des techniques pour éviter les casses et autres infractions. (Photo archives)

Caméras-surveillance, système d’alarme… Autant de dispositifs qui sont aujourd’hui obligatoires dans les commerces d’ici et d’ailleurs. Pour éviter les intrusions, vols et autres désagréments du genre, une cellule de sûreté a été mise en place à La Réunion depuis le 1er mars 2017 à la DDSP (Direction départementale de la sûreté publique). Composée de cinq fonctionnaires, elle a été créée à la demande de la préfecture et du ministère de l’Intérieur, précise Pierre Maunier, chef de la cellule.

"Notre travail, c’est de faire en sorte de ralentir et d’interpeller les auteurs d’infractions diverses et variées" souligne t-il. Depuis déjà quelques mois, les forces de l’ordre constatent une augmentation des vols en zone industrielle. Une recrudescence probablement due à une protection trop pauvre ou poreuse de certains magasins, selon le policier.

D’où l’intérêt d’une petite visite de la cellule de sûreté, qui s’attache principalement à formuler des préconisations et proposer des solutions aux propriétaires de locaux privés. Pour faire en sorte qu’ils se "protègent un peu mieux". Une vidéo surveillance de mauvaise qualité peut parfois suffire à entraver le travail des enquêteurs et empêcher l’identification d’un voleur. Mais les missions des référents ne s’arrêtent pas là. Les établissements publics, comme la poste ou les écoles, peuvent aussi faire appel à leurs services.

 

 

C’est d’abord le périphérique que les spécialistes observent. Car l’environnement du lieu concerné peut être truffé de "facilitateurs" pour les voleurs. Un boîtier électrique qu’on peut escalader, un éclairage défectueux ? Soit une tentation d’autant plus décuplée de s’introduire dans des locaux intéressants. C’est ensuite le volumétrique qui est passé au crible. Portes, fenêtres… Pierre Maunier conseille par ailleurs de doubler les hurleurs de gyrophares : "En zone industrielle, c’est plus pratique pour que la police puisse repérer l’endroit".

À noter qu’il faut en moyenne sept minutes à un voleur pour arriver à son cœur de cible… tout ralentisseur est donc le bienvenu. Au delà de ce laps de temps, le délinquant est quasiment sûr de se faire attraper. Si l’investissement financier est certes non négligeable, le chef de la cellule de sûreté le nuance, au regard des conséquences qu’un cambriolage peut engendrer : il vaut mieux prévenir que guérir.

mp/www.ipreunion.com

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