70 ans de la Départementalisation

Quels enseignements pour l'avenir ?

  • Publié le 5 octobre 2016 à 11:58

C'est en présence du vice-Président Alain Armand, de Danièle Lenormand de la Région Réunion, du Préfet, Dominique Sorain, de Valérie Roux, de l'Insee, du Sénateur Paul Vergès, du vice-Président au Conseil Régional et maire de Saint-André Jean -Paul Virapoullé et de l'ancien sénateur Albert Ramassamy, que s'est ouvert dans l'hémicycle du Palais de la Source, le colloque sur les 70 ans de la Départementalisation.

"Comment peut-on parler de gouvernance sans moyens nécessaires", le vice-Président du Département Alain Armand débute son intervention en posant le problème majeur de la départementalisation à savoir un transfert de compétences sans transfert de moyens. L’enjeu des débats de cette matinée a été justement de resituer la départementalisation dans l’histoire de La Réunion et de comprendre ainsi les réelles avancées dont a bénéficié notre île.

Pour Alain Armand "nou lé capab, La Réunion doit assumer son destin". La Région Réunion revient aussi sur la non compensation par l’Etat des moyens mais insiste également sur l’importance de porter ensemble un nouveau modèle réunionnais. Pour la collectivité régionale, " le développement de notre territoire passe par un accompagnement des acteurs économiques locaux pour faire de la Réunion une terre d’excellence ".
Pour Dominique Sorain, représentant de l’Etat, " La Départementalisation a permis à la Réunion de s’intégrer dans la nation française ". Une évolution administrative qui  a accompagné un changement des conditions de vie.

" La Réunion n’est pas un département comme les autres puisque la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté ", a précisé Nassimah Dindar, la Présidente du Conseil Départemental, absente du département, s’est exprimée via une vidéo. La Présidente qui a rappelé que le Département a dû faire face à cette non compensation notamment dans le versement du RSA. La collectivité a dû palier à ce manque à hauteur d’un milliard d’euros. Un acte de décentralisation raté donc pour Nassimah Dindar qui souhaite que ces deux jours servent à poser un nouvel axe de développement qui mettra le réunionnais au centre de toutes les préoccupations, " le modèle de développement doit être endogène. Comment vivre heureux ici et maintenant ? "

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