FRABP - CFDT - CGTR soutenues par le MEDEF, ont signé un accord

Filière boulangerie-pâtisserie : pour une application de la convention collective nationale à La Réunion

  • Publié le 14 février 2017 à 15:06

Les organisations syndicales CFDT, CGTR et FRABP, soutenues par le MEDEF Réunion, ont signé un accord ayant pour objectif l'extension du champ d'application de la Convention collective nationale au département de La Réunion, concernant les filières boulangerie et boulangerie-pâtisserie. Cette dernière assure des avantages que la convention collective régionale n'assurait pas jusqu'alors.

"En effet, la Convention Collective Régionale, signée le 29 novembre 1982, n’avait pas évolué depuis 1985. Aussi le Président de la FRABP, Norbert Tacoun, accompagné par le MEDEF Réunion, avait-il souhaité dénoncer cette convention devenue obsolète, et proposer aux organisations syndicales de se tourner vers la Convention collective nationale" écrit le communiqué de l'intersyndicale.

"Depuis 2013, les partenaires sociaux se sont réunis régulièrement, afin d’étudier ensemble les modalités d’une application progressive mais rapide de la Convention Nationale, qui comporte une classification des
salaires cohérente avec les métiers d’aujourd’hui, une grille de salaires plus attractive, une prime de nuit plus importante, une majoration de salaire pour le travail du dimanche, des cotisations retraites adaptées pour une meilleure couverture, ainsi qu’un dispositif d’indemnisation du personnel de production pour leurs frais professionnels plus rémunérateur".

"Ce 14 février 2017, la CFDT et la CGTR et la FRABP, soutenue par le MEDEF Réunion, ont donc signé un courrier commun à destination de la Commission paritaire nationale, afin de demander l’application de la Convention Collective Nationale à La Réunion. Celle-ci a été négociée dans une meilleure prise en compte des intérêts des deux parties : absorption progressive des coûts supplémentaires d’une part et réponse rapide aux attentes des salariés d’autre part" continue l'intersyndicale.

"Ainsi, les avantages particuliers prévus par cette convention seront appliqués dans un délai de 24 mois au plus tard à compter de l’extension de l’accord par le Ministère du Travail, suivant le calendrier suivant :

- La grille salariale de la Convention collective nationale sera applicable dès l’arrêté d’extension

- La prime de nuit sera calculée dans ses nouvelles dispositions 6 mois plus tard

- Un an après l’extension, les dispositions nationales concernant le travail du dimanche et les cotisations retraite entreront en vigueur

Enfin, le dispositif national des frais professionnels sera appliqué au plus tard 24 mois après la date d’extension.

Ces premières dispositions applicables devraient entrer en vigueur dans quelques mois, après publication par le Ministère du Travail d’un arrêté d’extension relatif à leur application" termine le communiqué.

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1 Commentaires
Didier
Didier
7 ans

Annette qui, comme ses collègues du PS local, ont soutenu à fond la loi Travail, le Pacte de Responsabilité et la Loi Macron, est logique avec lui-même.
Rappelons que la loi Macron plafonnait les indemnités en cas de licenciement abusif et que la loi Travail, dite aussi loi El Khomri, permettait au patronat de licencier en toute liberté.
Ce sont ces dispositions que Gilbert Annette affirme continuer à cautionner aujourd'hui en s'affichant derrière Macron, des dispositions toutes défavorables aux salariés.
Voter Macron, c'est voter pour son patron. Il faut en être conscient !