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Fillon: "Pas de solution alternative meilleure" à ma candidature

  • Publié le 14 février 2017 à 15:06

Ce mardi 14 février 2017, François Fillon a de nouveau exclu, devant les députés LR, tout retrait de sa candidature à la présidentielle qui "créerait une crise majeure" et martelé "qu'il n'y avait pas de solution alternative", selon des participants à la réunion de groupe LR à l'Assemblée.


Un retrait engendrerait "une crise majeure" avec un risque "d'effacement" de la droite durant cette campagne présidentielle, a affirmé M. Fillon lors de cette réunion où il a rejeté l'idée de réunir un bureau politique, réclamé par certains parlementaires LR, pour en débattre.

 


Cette réunion s'est tenue au lendemain de la visite de François Fillon à La Réunion. Lors de son séjour, le candidat, fragilisé par l'affaire des emplois présumés fictifs de sa femme, s'était montré confiant d'échapper à une mise en examen, qui mettrait à bas sa candidature à la présidentielle.

"Juridiquement, je ne vois pas comment ça peut se produire. On serait dans une quasi-voie de fait", avait-il confié à des journalistes. Persuadé d'être en proie à une "injustice profonde", il a réaffirmé sa promesse de se retirer s'il est mis en examen.

Le Parquet national financier (PNF), qui s'est autosaisi de l'affaire -une décision contestée par le candidat et ses avocats, qui la jugent "illégitime"-, avait indiqué dimanche qu'aucune décision n'(était) prise à ce stade de l'enquête" et qu'"aucun calendrier (n'était) fixé à ce jour".

Selon le député LR Philippe Houillon, spécialiste des questions judiciaires et ultramarines qui accompagnait M. Fillon à La Réunion, plusieurs options s'offrent au PNF: "soit il renvoie le dossier au parquet de droit commun (tribunal correctionnel), soit il ouvre une information judiciaire, soit il classe sans suite".

Cette dernière option semble être exclue par le candidat et ses proches. M. Fillon a de nouveau mis en garde contre une "crise institutionnelle" s'il était forcé de renoncer. Il estime que "depuis le début, l'option est claire: éliminer le candidat légitimé par la primaire" de la droite. "Je vois bien le trouble que cette affaire suscite dans l'opinion mais le socle de l'électorat de droite est solide", a-t-il dit.

ch/www.ipreunion.com avec AFP

 

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1 Commentaires
CHABAN
CHABAN
7 ans

Il a bien raison.

Il préfère exister dans la rubrique faits divers, menteur, que de disparaître en laissant sa place.