Convention canne : un avenant sera négocié par l'Etat

La CGPER satisfaite du préfet

  • Publié le 28 juillet 2014 à 18:28

Reçue ce lundi 28 juillet 2014 à la préfecture, la CGPER est ressortie satisfaite de sa rencontre avec Jean-Luc Marx. Le représentant de l'Etat s'est engagé à négocier un avenant afin de modifier la convention canne actuelle. "Nous avons demandé un audit sur l'écart technique, qui a accepté. Nous travaillerons également sur le prix plancher et sur la transparence des fonds publics versés à Téréos", résume Jean-Yves Minatchy, président de la confédération.

Après quatre jours de blocage, la CGPER a levé ce lundi matin les barrages devant les usines sucrières de Bois-Rouge et du Gol. La confédération a pris cette décision dimanche soir après avoir eu la garantie d’être reçue ce lundi par Jean-Luc Marx. Le syndicat agricole compte sur le préfet pour piloter de près les négociations autour de la future convention canne.

Jean-Yves Minatchy est ressorti satisfait de cette rencontre organisée à la préfecture. Le président de la CGPER a obtenu du représentant de l’Etat un engagement pour négocier un avenant afin de modifier la convention canne actuelle. Au programme : la réalisation d’un audit sur l’écart technique, le prix plancher et la transparence au sujet des fonds publics versés au groupe Téréos.

Mais au-delà de cet avenant, Jean-Yves Minatchy a surtout été satisfait de l’écoute de Jean-Luc Marx. "C’est la première depuis que l’on fonctionne que nous avons un préfet qui prend le temps d’écouter les paysans réunionnais", a-t-il commenté à la sortie de la préfecture. En effet, cette première réunion a duré plus de deux heures en compagnie des collaborateurs de Jean-Luc Marx et d’agents de la DAAF (Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt).

"Il y a une réelle volonté de l’Etat de s’impliquer en attendant que l’on signe la convention 2017", a ajouté Jean-Yves Minatchy. "L’après 2017" devrait être discuté plus en longueur lors de la prochaine réunion de la commission paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre (CPCS) prévue le 6 août prochain.

L’année 2017 - qui signe la baisse des quotas et du prix garanti pour les planteurs - est un moment qui doit être plus que jamais préparé pour la CGPER. "Il faut que l’on joue groupé avec l’Etat pour que l’on puisse fournir aux services concernés des dossiers solides pour l’après 2017", souligne le président de la confédération. Un courrier envoyé à l’ensemble des parlementaires réunionnais est notamment en train d’être finalisé afin de les interpeller.

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
lagriculteur, depuis son mobile
lagriculteur, depuis son mobile
9 ans

Encore une preuve que le representant de l'etat s'interesse plus a l'avenir de la Reunion que la plupart de nos politiciens locaux qui ne pensent qu'a leur reelection et leur pouvoir. Merci m. le prefet.