Risque requin - Nouvel arrêté préfectoral

Baignade et activités nautiques : l'interdiction prolongée jusqu'au 15 février 2014

  • Publié le 27 septembre 2013 à 16:59

Comme l'avait indiqué Imaz Press dès ce mercredi 25 septembre 2013, le préfet Jean-Luc Marx a pris ce vendredi 27 septembre un nouvel arrêté prolongeant et renforçant l'interdiction de la baignade et de certaines activités nautiques jusqu'au 15 février 2014. Cet arrêté entrera en vigueur le 2 octobre 2013, date à laquelle le précédent arrêté préfectoral arrivera à échéance.

Comme le précédent, cet arrêté "a pour objectif d’interdire les activités les plus exposées au risque requin, dans la bande des 300 mètres du littoral de La Réunion, sauf dans le lagon et, en dehors du lagon, dans les espaces aménagés et les zones surveillées définies par arrêté municipal", indique la préfecture.

Le préfet apporte toutefois quelques précisions. La baignade demeure interdite "y compris lorsqu’elle s’effectue à l'aide d'un équipement de type palmes, masque et tuba", souligne le nouvel arrêté. Concernant les activités nautiques, l’interdiction – qui concernait jusque-là uniquement le surf le bodyboard – s’étend désormais au bodysurf, au longboard et au paddle soit "les activités nautiques utilisant la force des vagues" dans le jargon préfectoral.

Au-delà d’une prolongation, il s’agit donc d’un renforcement de ces interdictions, sans compter que ces mesures "ne sont pas exclusives de la prise ou de l’existence éventuelle d’arrêtés municipaux plus restrictifs", indique la préfecture. "Pour les autres activités, la plus grande prudence est à nouveau recommandée à l’ensemble des pratiquants. Le risque zéro n’existe pas, y compris lorsque ces activités se pratiquent dans des zones surveillées", ajoute-t-elle.

Devançant les critiques qui ne manqueront pas de s’élever contre cette nouvelle mesure d’interdiction, le préfet indique que cette reconduction "s’avère incontournable dans une contexte de niveau élevé du risque". Et de lister : "un nombre constant de signalements de requins à proximité des côtes" ; "l’impossibilité de formuler des conclusions définitives issues des études en cours (étude CHARC notamment)" ; et "la nécessité de disposer des premiers résultats de certains projets en cours".

Parmi ceux-ci, la préfecture cite : "le projet expérimental Caprequins (...) qui débutera dans les prochaines semaines" ; "la 2e phase du programme ciguatera, dont les modalités de mise en œuvre sont en cours de finalisation" ; "l’approfondissement de l’évaluation du dispositif vigies-requins" ; "le retour d’expérience sur les projets innovants initiés par certaines communes" ; "l’étude sociologique sur les perceptions des usagers de la mer du risque requin et la définition d’une stratégie de communication associée, qui débutera à l’issue de l’attribution du marché".

Le préfet souligne par ailleurs "la forte implication de l’ensemble des communes littorales dans la réduction du risque requin, et plus particulièrement leurs efforts en matière d'information et de sécurisation des lieux de pratique de la baignade ou d’activités nautiques : renforcement des moyens nautiques pour certaines, installation de filets de protection pour d’autres, mise en place d’une signalétique spécifique pour la plupart".

Enfin, la préfecture insiste sur la sensibilisation et l’information du public. Ainsi, "une cartographie générale, à l’échelle départementale, des espaces aménagés et des zones surveillées, où la pratique de la baignade et des activités nautiques est possible, sera portée à la connaissance du public" et "mise en ligne sur le site internet dédié au risque requin, qui sera ouvert à la consultation à compter du 1er octobre prochain à l’adresse www.info-requin.re".

www.ipreunion.com

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4 Commentaires
chicco
chicco
10 ans

et nanani et nananin pfffff
arrètez vos discours l'enjeux est politique et financier, par contre connait dans quels interets, nous sommes dans un etat de repression voila comment nos elus s'occupe du citoyen, des grattes papiers qui pensent uniquement a leurs plan de carriere et n'on pas les c----- de mettre concretement des moyens en place sous peine de perdre une partie de leurs electorat a part M.ROBERT qui est l'ecoute et qui a une reelle envie de faire bouger les choses. Je suis dans l'eau et pratique tjrs ma passion, shark ou pas, les amandes que je prendrai pour avoir pratiqué le surf m'en servirai au toilettes et quand je passerai devant un juge et peut etre serai ecroué pour avoir pratiqué le surf, là je dirai vraiment vive la france, vive la democratie, ridicule de mettre de tel arrètés en vigueur, pourtant des experts (natal) on la solution, peut etre faut'il glisser une enveloppe a M.le prefet pour qu'il agisse, j'appel donc a une cotisiation pour les dessous de table de M.le prefet je suis sur que la direction de ses projets va prendre une autre tournure..
Au fait M.PAUL WATSON je vous respect beaucoup par vos action dans le monde, mais la vous allez trop loin je vous invite a vous occupé des chinois des japonnais qui eux exterminent les sharks, ici on veux juste eliminer les specimens dangereux qui sont trop pret des cotes et qui pourrissent la vie
de nombreuse personnes, il est pas question d'éradication juste régularisation.
Par l'obéissance l'homme assure l'ordre; par la résistance il assure sa liberté.

almeric
almeric
10 ans

Si les conditions ne le permettent pas, ce sera en effet la meilleure chose a faire que de prolonger cet arrété qui a pour objectif primordial de protéger les vies humaines. C'est d'ailleurs la demande principale des surfeurs, pourquoi critiquer le préfet aujourd'hui? Cessons l'immaturité et les comportements non constructifs cherchant à prendre parti tantôt les uns , tantôt les autres.

Martine
Martine
10 ans

C'est pour moi une bonne chose que cette prolongation d'autant qu'elle fait bien le distinguo entre les pratiques à risques et celles à moindre risque puisque respectueuses à l'écoute du milieu qu'elles fréquentent comme la plongée par exemple.
Je comprends pas les surfeurs qui hier, accusait l'état de non assistance à personne en danger, qui vociférait que la mer était infestée de requin partout...et qui aujourd'hui est aussi contre cette réglementation! Ils n'auraient pas volontairement crée une spychose pour défendre leur intérets, attaqués les autorités, insultant les scientifiques d'assassins, etc...peut-être aurions nous eu une gestion moins raidcale. Mais ils ont tellement pollué le débat, qu'aucune autre possibilité n'est maintenant possible.
Laisson à présent travailler les scientifques, les autorités, les gens du terrains respectueux du milieu maritime et des hommes, faire avancer une gestion responsable et commune et surtout respectueuses des uns et des autres de ces problèmes.

Moumoute
Moumoute
10 ans

Et le pire c'est qu'on sait qu'en février l'arrêté va être reconduit... On tourne en rond, et les requins se propagent sans être inquiétés. Ils s'installent sur le littoral. C'est tragique pour tous, et surtout pour le lagon qui va être bondé de gens...