[LIVE] 250 emplois risquent d'être supprimés (actualisé à 18 heures)

[VIDÉO] Grève au CHU - Après un passage à l'ARS, la mobilisation se poursuit

  • Publié le 28 février 2017 à 12:49

Ce mardi 28 février 2017, les personnels du centre hospitalier universitaire (CHU) se sont mis en grève illimitée dès 6 heures à Saint-Denis et à Saint-Pierre. Soutenus par une intersyndicale (CFDT, CFTC, FO, Sud Santé, Unsa) ils protestent contre "les suppressions de postes, le plan social" et pour "le respect des engagements pris lors de la création du CHU en 2012". Le CHU est déficitaire d'au moins 26 millions d'euros et 250 emplois sont potentiellement menacés. La continuité des urgences et des soins est assurée

18 heures : Le CHU publie les taux de grévistes. Personnels Médicaux : 55%. Personnels non médicaux : 30%

15 heures 40 : Philippe Naillet, présent ce matin lors de la mobilisation au CHU, réaffirme son soutien aux grévistes à travers un communiqué. "Notre hôpital mérite toute notre attention. Il tourne déjà à plein régime, le personnel hospitalier est débordé comme le montre le nombre d’heures supplémentaires effectuées. Il n’est pas concevable de diminuer le nombre de médecins, sages-femmes, infirmiers et aides-soignants" indique le député.

14 heures 38 : Une rencontre entre les syndicalistes et le directeur du CHU Lionel Calenge est prévue en visioconférence à Félix Guyon cet après-midi.

13 heures 40 : le piquet de grève est maintenu

 

 

13 heures 28 : la rencontre entre la direction de l'ARS et les représentants syndicaux vient de se terminer. "J'estime que nous avons réellement commencé les négociations"a commenté David Belda, secrétaire général de FO santé. François Maury "nous a indiqué qu'il y aura un chiffrage des surcoûts (ayant entrainé le déficit du CHU) pour les évaluer", ajoute le délégué syndical. "Le directeur de l'ARS "s'est engagé à à transmettre à Marisol Touraine, ministre de la santé, notre demande d'un accompagnement exceprtionnel pour régler ce passif" a indiqué le syndicaliste. "Ce qui nous importe ce sont nos conditions de travail et la qualité de vie des patients" termine-t-il.

13 heures 05 : les discussions se poursuivent entre la direction de l'ARS et les représentants syndicaux. Les grévistes se restaurent sur le parking de l'Agence régionale de santé. La circulation est fluide aux abords du rassemblement

 

12 heures 20 : une délégation composée des représentants de tous les syndicats est reçue par la direction de l'ARS. Les grévistes songt regroupés dans le parking dans l'Agence et scandent "Maury démission"

 

 

12 heures 17 : les grévistes sont devvant l'ARS. Ils réclament une rencontre avec François Maury, directeur de l'Agence de santé

 

11 heures 40 : à Saint-Denis les grévistes sont sur le boulevard sud et se dirigent en convoi vers l'Agence régionale de santé (ARS). La circulation est perturbée dans le secteur

11 heures 05 : les prises de parole devant l'hôpital à Bellepierre (Saint-Denis) sont terminées. Les grévistes décident de se rendre en opération escargot devant les locaux de l'Agence régionale de santé (ARS) au Moufia (Saint-Denis)

10 heures : les grévistes continuent de se concerter. La circulation est fluide, les embouteillages se sont résorbés sur la route du littoral

9 heures 35 : les embouteillages se résorbent lentement. Les grèvistes sont toujours sur les piquets de grève. Ils se concertent sur la suite à donner au mouvement

9 heures 20 : sur les ondes de radios de nombreux automobilistes se plaignent des perturbations de circulation. "Je comprends qu'ils manifestent pour leur boulot, mùais en quoi le fait de nous empêcher,  nous, d'aller au boulot va arranger leurs affaires" lance un auditeur.

9 heures : Cette fois c'est toute la route du littoral qui est saturée, les embouteillages commencent plusieurs centaines de mètres avant l'entrée de l'axe de circulation à la Possession. Le front de mer à Saint-Denis est embouteillé.

• 8 heures : les urgences et l'accueil des patients dont la prise en charge ne peut être différée sont reçus normalement dans les deux hôpitaux. "Lors d'une grève le CHU organise la continuité du service public hospitalier tout en permettant au personnel d'exercer le droit de grève" explique le CHU. "Concrètement, l'hôpital fonctionne sur la base d'un service minimum correspondant à l'effectif de week-end, c'est -à-dire que l'hôpital fait en sorte d'assurer les urgences et l'accueil des patients dont la prise en charge ne peut être différée. Certaines consultations ou prises en charge non urgentes ont été reportées, les patients en ont été informés aujourd'hui (lundi - ndlr)" ajoute le CHU. "Il est possible que l'accès a CHU soit moins fluide qu'à l'habitude, mais aucun patient ne sera empêché d'accéder aux services hospitaliers que son état de santé nécessiterait" souligne l'établissement hopitalier.

7 heures 10 : les distributions de tracts se poursuivent. Les embouteillages s'accumulent.

• 7 heures : des gros embouteillages se sont formés à Saint-Pierre et à Saint-Denis. Dans le sens la Possession - Saint-Denis, la route du littoral est presque totalement embouteillée. Les véhicules roulent au pas sur une dizaine de kilomètres.

• 6 heures 45 : la distribution de tracts commence. "Nous voulons sensibiliser la population au danger qu'elle encourt si nous ne sommes plus en mesure de proposer une service public de santé de qualité" explique un gréviste. Il n'y a pas de barrage de route, mais la distribution de tracrts, les échanges, même rapides, avec les automobilistes, ralentissement considérablement la circulation à Saint-Denis et à, Saint-Pierre.

• 6 heures 30 : "'j'ai été réveillée par de la musique lancée à fond et par des grands coups de klaxons" raconte une riveraine du CHU à Bellepierre. Les grèvistes s'organisent. Il est question de distribuer des tracts aux automobilistes.

• 6 heures : les grévistes se rassemblent devant les centres hospitaliers à Bellepierre (Saint-Denis) et à Terre Sainte (Saint-Pierre). Les piquets de grève sont installés.

Pour rappel, le corps médical du CHU de La Réunion s'oppose à un plan d'action destiné à réaliser des économies drastiques : à terme, 250 emplois risquent d'être supprimés. Le rapport de l'Igas sur la gestion financière du centre hospitalier est alarmant : ce dernier accuse 20 millions d'euros de déficit en 2015, puis au moins 26 millions d'euros l'année suivante. Ce qui a conduit les syndicats et le corps hospitaliers à s'élever en interpellant l'ARS. Son directeur, François Maury, a évoqué des inévitables "réorientations radicales".

mb/mp/www.ipreunion.com, mardi 28 février 2017 à 6 heures (mise à jour en direct)

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1 Commentaires
Sissi974
Sissi974
7 ans

250 emplois risqués, dans un délai de 5 ans ! le droit de grève, oui mais il ne faut quand même pas exagérer, si on enlève les pré-retraites, les gratteurs de cul, les emplois non qualifiés copinages, les autres, ceux qui font leur travail avec la conscience professionnelle, trouveront certainement une entente pour améliorer les soins et opter pour la prévention des maladies pour désengorger les hôpitaux et faciliter les soins extérieurs, c'est un travail de groupe, il ne faut pas seulement penser à son salaire en fin mois et à tous les avantages, sans faire d'effort ....... Mais réfléchir au mieux pour tous, les soignants, les soignés et pour préparer un meilleur avenir ...