Un accord de fin de conflit a été signé mercredi soir

Le travail a repris chez SDV, Réunitrans, SDMM et Soretrans

  • Publié le 23 avril 2015 à 04:50

Après six jours de grève, les salariés des sociétés transitaires SDV, Réunitrans, SDMM et Soretrans, appartenant au groupe Bolloré, ont repris le travail ce jeudi matin 23 avril 2015. Un accord de fin conflit a été signé mercredi soir dans le cadre de la commission de conciliation mise en place à la direction du travail (Dieccte).

Cette fin de conflit laisse toutefois un goût "d’amertume" à Jean-Marc Blancard, délégué CGTR. Les grévistes réclamaient une revalorisation de 70 euros des salaires inférieurs à 2 000 euros, soit 4 % ; ils ont obtenu une hausse de 0,4 % complétée par un euro supplémentaire sur les tickets restaurant, avec une rétroactivité au 1er janvier 2015.

Le bilan peut apparaître maigre, mais les salariés, réunis sous une bannière intersyndicale CGTR/CFDT, ont décidé de mettre fin à leur mouvement face à la crainte de voir les emplois menacés chez Réunitrans (34 salariés) et SDMM (9 salariés).

"Nous n’avons pas menacé les salariés de licenciements", tient à préciser Laurent Foloppe, directeur des quatre sociétés. "Simplement nous avons exposé la situation financière des quatre entreprises. Réunitrans est une société de transport routier qui a retrouvé l’équilibre financier en 2014 après avoir accusé un déficit financier important en 2012 et 2013. Mais avec une faible activité en ce début d’année 2015 et ces six jours de grève, la société est de nouveau déficitaire ce qui met en péril l’emploi des salariés", explique-t-il.

Réunitrans aurait ainsi accusé "entre 12 000 et 15 000 euros de pertes sèches" par jour de grève, soit "entre 500 00 et 600 000 euros" au total, indique Laurent Foloppe, soulignant que l’activité de la SDMM, liée à un contrat-client unique, était également "mise en péril par le mouvement de grève".

Reste que pour Jean-Marc Blancard, "nous sommes montés à la réunion de conciliation dans l’espoir de trouver une issue, mais la direction n’est pas venue avec la même conception, ils sont venus dans le but d’imposer leurs conditions".

www.ipreunion.com

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2 Commentaires
7 ans

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humain974
humain974
8 ans

Les moyens d'hier ne sont les plus les besoins d'échanges d'aujourd'hui.
Les patrons ne veulent plus subir la pression syndicale. Ils ne veulent plus voir leur réalisme bafoué par des lobby syndicalistes sourds au réalités économiques, pensant plus aux droits des salariés qu'à leur devoir.
Menacé de licenciement 43 salariés, c'est être désespéré et ne plus avoir peur de se déstabiliser pour mieux repartir ...
Il est temps de choisir ses combats, l'heure n'est plus à la pression syndicale et aux (menaces) de g rêves à tout va.
A voir Carrefour en ce moment, les syndicats bloquent pour quelques dizaines d'euros de hausse de salaire, et font perdre des millions d'euros pour cela. Quand l'entreprise leur indiquera dans un an qu'elle ne pourra pas les augmenter car il manque de la trésorerie pour cela, ils referont grève ... et on recommencera ainsi de suite ... Place à ceux qui veulent travailler, s'épanouir, se développer et regarder dans le même sens.