En grève depuis lundi 26 octobre 2015, les salariés de Dislogic reprendront le travail dès lundi 2 novembre. Après une semaine de conflit, les grévistes et la direction sont parvenus à un accord avec la signature d'un protocole de fin de conflit dans la soirée de ce vendredi 30 octobre 2015.
C’est la mise à pied d’un de leurs délégués qui avait poussé les salariés de Dislogic à faire la grève depuis lundi dernier. Cette sanction du délégué ne sera pas suivie d’effet et le directeur actuel a été écarté de la gestion de l’activité. Les grévistes ont également obtenu des réunions de concertation qui seront organisées tous les mois.
Pour sa part la direction de l'entreprise a publié le communiqué suivant ce samedi matin : "depuis lundi matin, l’entreprise Dislogic, filiale de ID Logistic, implantée dans ZI 3 du Port était à l’arrêt. Cette société qui est en charge de la logistique de plusieurs clients était Immobilisée par une grève illimitée, concernant 10 salariés sur 30. La grève s’est achevée ce vendredi soir : un protocole de fin de conflit a été signé, et les salariés pourront reprendre le travail dès lundi matin.
En cause, une mise à pied d’une journée prononcée à l’égard du délégué syndical CFDT, Yannis Anamoutou. Les grévistes exigeaient en premier lieu que cette sanction soit levée.
Après 5 jours de grève, la direction a maintenu la sanction à l’égard du délégué syndical. " Cette sanction était justifié suite à des propos très injurieux tenu par cette personne. Il est très dommage que les autres salariés ont perdu 4 journées de salaire à cause de cette personne. Certains salariés ne voulait pas faire grève mais ont suivi par peur de représailles "
Sur les 5 journées de grève, 4 journées ne seront pas payés et une journée sera déduite des congés. Enfin, la mise en place de groupe de dialogue sera organisée de façon mensuelle et en parallèle aux réunions de délégués. La direction espère que cela portera ses fruits car un petit groupe de personnes fait tout pour nuire à l’avancée du dialogue et du travail alors que la majorité des salariés souhaitent voir les choses évoluer".
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