Le porte-parole de Lutte Ouvrière a annoncé, ce vendredi 17 juillet, sa candidature à l'élection régionale de décembre 2015. Son objectif est de " donner aux travailleurs, chômeurs, retraités et aux jeunes, la possibilité d'avoir une liste qui représente leurs intérêts, à la différence de tous ces politiciens " de droite et de gauche.
La ligne politique défendue par Lutte Ouvrière est : "la droite et la gauche ont le même programme, qui consiste à offrir plus de cadeaux au patronat". Du coup, Jean-Yves Payet fustigé les "lois et mesures scélérates du gouvernement de gauche, qui mène une politique de droite" Avec son équipe il dit présenter "un programme de lutte et non un programme électoral", parce que "les travailleurs ne doivent pas rester les bras croisés, on peut agir collectivement". Lutte Ouvrière a déjà composé sa liste de "travailleurs, chômeurs, retraités et jeunes, qui représente leurs intérêts sans compromis. Les travailleurs doivent avoir une organisation politique à eux."
Au fil de la présentation de son progamme Jean-Yves Payet relève : "avec les 2 milliards d’euros cumulés d’aide reçue par la Région, où sont passés les 100.000 emplois qui devaient être créé". A propos de la NRL (Nouvelle route du littoral), le cher de file de Lutte Ouvrière estime que le débat ne doit pas porter sur "la faire ou pas, mais sur le fait de savoir quels sont les bénéfices de cette route. On va payer alors que la population n’a pas son mot à dire". Il dit demander "la levée des secrets sur les comptes bancaires et sur les marchés publics pour que la population puisse juger."
Aucun parti pour défendre les travailleurs
Pour Jean-Yves Payet, aucun parti politique ne représente les travailleurs, "le parti socialiste, n’a que socialiste de nom. Ce parti mérite une raclée pour avoir trahi les promesses de campagne." Le PCR "vise à faire croire qu’on a tous des intérêts communs, travailleurs et patronat. Ils ne défendent pas un programme, mais vise à gérer les affaires dans l’intérêt des capitalistes."
A la question d’une alliance avec Huguette Bello (PLR), Jean-Yves Payet réplique, elle a voté la majorité des lois du gouvernement. Actuellement, c’est difficile d’avoir une alliance avec elle." Et concernant Jean-Hugues Ratenon : "ce n’est pas du tout le même discours. On n’est pas sur la position de tous pourris, et on serait le sauveur blanc. Dire que la situation actuelle est la faute des politiques qui sont tous pourris, on n’est pas d’accord, pour nous c’est le système qu’il faut changer. On refuse d’être dans cette démagogie." commente Lutte Ouvrière. Quand au le Front de Gauche, "ils ne sont pas sur nos positions, ni valeurs. Ils veulent être gestionnaires, en disant qu’ils géreront mieux que les autres."
A propos de la droite, Jean-Yves Payet est tout aussi catégorique : "les deux Robert (Thierry et Didier - ndlr) sont les deux pis de la même mamelle, le lait qu’ils donnent est pour engraisser le patronat". Pour lui ces deux candidats, "Ils pillent les fonds publics et votent les lois contre les travailleurs."
Pas d'alliance envisagée
Les partisans et militants de Lutte Ouvrière affirment qu’il " n’y a aucune liste qui défend les travailleurs, veut le partage des richesses, le travail pour tous, la hausse des salaires, l’interdiction des licenciements et la réquisition des banques ".
Jean-Yves Payet précise que le but de sa campagne est "de dire ce qu’on a envie de dire" et que Lutte Ouvrière n'a donc aucun intérêt "à faire alliance". Toutefois le candidat n’exclut pas d’accueillir les militants du PS et du PCR, qui "ont été déçus" par "les dirigeants de leur parti qui les ont trahi, à eux de faire leur choix, s’ils veulent retourner sur le chemin de la lutte."
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"Dire que la situation actuelle est la faute des politiques qui sont tous pourris, on n’est pas d’accord, pour nous c’est le système qu’il faut changer." di amwin dalon, koman ou pé sanze le sistinm, san élimine lé ripou qui sont les acteurs complices de ce système colonial. Posez clairement la question d'une décolonisation vraie de notre pays vous donnerait davantage de crédit dans la population déshéritée, au chômage, en quête d'un logement décent, pour quenfin s'arrête la déportation de nos enfant en France "dann péyi la soufranss" chantée dann in romanss de noute frar Franswa St Omer. I fo noute toute nou mètt noute ziyé an fass lo trou é nou cri la vérité noute malizé énou domann in rokonésanss de noute lidantité réniyonèz. Konm mwin minm, ou koné lé zélèksiyon monté par le dominère lé fé pou koke anou, pou donn liliziyon de partciper à une mascarade organisée depuis Paris, petèt minm ayèr en Europe… Lé vré osi ke si ou monte inn liss nora pliss de kérdi ke sate in raton, lé vré à bouff dann ninporte kèl gamèle pou ginye inn ti plass dosou la varang lo blan maîtropolitin é sorte dann fénwar son son kalbanon. Noute somin lé pa tro lwin.